Magali Roux
Psychologue Clinicienne, Psychothérapeute Psychothérapie de couple / Psychothérapie individuelle Analyse de la Pratique
Psychologue Clinicienne, Psychothérapeute
Psychothérapie de couple / Psychothérapie individuelle
Analyse de la Pratique
Magali Roux

CONSULTATION PSYCHOLOGIQUE
Psychothérapie de couple / individuelle

Consultation psychologique

Psychothérapie individuelle

     Psychothérapie individuelle:

     Nous pouvons « avancer » pendant des mois, des années, traverser nos vies sans encombres et sans ambages, se sentir plutôt bien "dans son corps et dans sa tête".

     Parfois, pourtant, au décours d’un événement, heureux, malheureux (mariage, prime, décès, séparation, déménagement...), ou  a priori neutre; la vie du sujet peut basculer soudainement, son sentiment d’identité vacille, son assurance également, et il peut trébucher, parfois chute. Le sujet est là, à terre, brutalement. Se demandant ce qu’il vient de lui arriver.

  Angoisses, inhibition, freins inconscients, re-présentation itérative d’événements douloureux, maux somatiques, souffrance psychique, apparaissent alors, ainsi que son cortège de tentative de « conjurer », juguler, ces derniers.

    Cette tentative qui signe tant sa visée que son achoppement serait ce qui fait « symptôme » : effondrement psychique, crises d'angoisses, tachycardie, processus addictifs, idées dites obsessionnelles, "tocs", processus phobiques - objets/thèmes spécifiques ou phobies d'impulsion-, burn-out, majoration des douleurs physiques etc. 

    Tentative tant d'auto-guérison, de traduction de l’angoisse, qui est celle de donner une forme, un contenant, un contenu, à ce qui « assaille » le sujet ou le « prend en otage », que tentative de la contrôler.

     On peut alors se demander ce qu’il se passe, pourquoi maintenant ? De cette façon ? 

     Pourquoi le sujet présente des difficultés voire une impossibilité à se relever de cette chute ?

    Pourquoi il ne peut pas « rebondir », « reprendre sa vie en main », comme l'incite son entourage, à grands renforts de phrases toutes-faites, bien-pensantes ?

     Mais comment pouvoir avoir une « prise » sur ses angoisses alors que tout semble lui échapper ? 

     Le sens, l’envie, les mots.

     Qu’est ce qui s’empare du sujet, et dont il ne peut se « libérer » ? Parfois submergé par les émotions ou paradoxalement leur absence, ce sont les angoisses qui se libèrent et s'expriment.

     Dans la conceptualisation d’orientation psychanalytique, tout se passe comme ce qui est a priori actuel, ce qui vient d'arriver au sujet, viendrait réactualiser quelque chose du passé.

     Pourtant, peut-être que le sujet ne perçoit pas le rapport entre deux choses qui lui semblent juxtaposées, plutôt que corrélées.

     Ou alors les prémisses de ces liens (re)naissant peuvent aussi être tenus à distance, ne souhaitant pas se replonger dans de douloureuses pensées et vécus.

     Aussi, ce quelque chose du présent qui semblait être le déclencheur de son malaise, transformé en mal-être, le conduit alors bien souvent à réaliser la démarche de consulter, car paralysant sa capacité, tant à penser, qu’à ré-agir.

     C’est ce que ce présent masque et dévoile dans un même mouvement qui vient l'assaillir, les échos flous du passé, l’onde de choc, le brouillard couvrant certains vus ou perçus, lui parvenant d’une façon vague, sibylline.

     Ça (ré)sonne, dans sa tête et son corps.

    Quelque chose, « ça » a eu lieu, mais n’a pas trouvé de temps ni de lieu pour s’inscrire dans une narrativité psychique.  

   L’événement est resté hors-temps, hors-lieu, tapi dans l’ombre de la mémoire du corps, dont les chocs « secondaires » ont rouverts brutalement des blessures non cicatrisées. 

    La douleur est insupportable, car elle était déjà là, tapie, en creux, en négatif. 

    En paraphrasant Sigmund Freud, nous pourrions dire que la souffrance est Heilweg (Chemin de guérison).

   

    Peut-être que l’inconscient serait comme la partie immergée de l’iceberg.

    Le conscient la partie émergée.

    C’est cette partie immergée qui se révèle en transparence.

   C'est alors que le sujet se débat parfois contre un ennemi invisible, lorsque ce qui fait souffrance dans l’histoire familiale, qu’il pensait avoir mise au passé, oubliée, vient se mêler à la conversation, parfois à son insu, de celle, singulière, qui devrait pouvoir lui appartenir en propre.

     Ce qui grèverait le sentiment même d'identité.

     Il ne s’agirait donc plus de « vouloir » -s’en sortir, vivre, être heureux- consciemment, pour pouvoir.

   Le discours culpabilisant s’éloigne et l’amorce d’une élaboration désaliénante se travaille dans et par le processus thérapeutique.

   L’enjeu idéalement libérateur serait de démêler les fils de son histoire personnelle, de tendre vers la réappropriation de son vécu, en identifiant les freins potentiels (en langage psychologique, il s’agit là en partie d’identifier les assignations de place inconscientes, la question du don et de la dette, le contrat narcissique, et/ou pacte dénégatif etc.).

     La puissance de l’inconscient est d’insister à re-présenter quelque chose qui était resté en souffrance.

    Pour que ces événements, émotions, sensations, soient intégrés et non plus évités, car se réactualisant parfois à la faveur d’un événement du présent.

     L’histoire privée de paroles jusque-là, ou non entendue, déferle alors dans « l’après-coup » de la chute, à la mesure de sa décrue, empruntant parfois d’autres voies pour s’exprimer et notamment la voix du corps, quand le sujet n'a pas, ou plus, les mots pour le dire.

     C’est parfois le corps qui parle, les maux qui racontent et qui sont en attente d’un autre pour pouvoir les panser, avant que de les penser.

     Le processus thérapeutique tendrait alors vers la possibilité de desserrer l’étau de ce qui fait souffrance, et de ce qui fait symptômes, en (re)donnant la possibilité d’exprimer ce qui a pu rester jusqu’alors un cri muet, de la pensée et parfois du corps.

    Et qui lors d’un autre choc au décours de sa vie, se donnera à entendre. A soi-même et à l’autre.

    La parole deviendrait le levier thérapeutique. 

    Pour que l’histoire tende à être d'abord pensée, parlée, inscrite, avant que d'être mise au passé.

    Celle-ci ne cessant de se répéter jusqu'alors, le patient tendant au décours du processus à redevenir sujet de la sienne.

    L'histoire trouvant une autre issue que le devenir destin.

    

 

Psychothérapie de couple

Psychothérapie de couple:

     L'identité du couple est soudée autour de deux histoires de vie qui s'épousent et se répondent, pouvant parfois créer des échos venant mettre à mal ce qui était souvent harmonieux de prime abord.

     Les roller coaster s'emballent ou s'émoussent, les effets des inconscients "s'en-mêlant", dans et par leurs points de butée, aveugles, respectifs. 

     D'accordés les échanges peuvent devenir désaccordés, la musique ne résonnant plus dans le présent du couple, on risque de ne plus s'écouter, on ne s'entend plus.

     Tout comme pour la thérapie individuelle, l'idée est de comprendre ce que "ça raconte d'autre", quelle est la partie immergée de l'iceberg qui a besoin d'être verbalisée, afin de ne plus agir sur votre couple.

     Cette partie masquée de l'iceberg, si non identifiée, impulse bien souvent un éloignement, une perte de communication.

      Agissant à votre insu, les raisons à l'origine de ce qui pourrait vous pousser à vous éloigner, à perdre par exemple confiance en vous comme en l'autre, mettant à mal la relation de couple -à travers par exemple des "mal-entendus", une peur de l'engagement, dont le pendant serait l'angoisse de la perte de l'autre investi- seront progressivement identifiées.

   Cette authentification et son corollaire (l'analyse, l'interprétation) permettraient idéalement de se dégager progressivement de fonctionnements contre lesquels le sujet luttait jusque-là, une libération de ces derniers tendant vers leur effacement.    

      Les remises en question nécessaires et salutaires pour le couple, sont complexes lorsqu'elles ne sont pas médiées par un thérapeute : reproches mutuels ou unilatéraux risquant de paralyser tant les échanges que la pensée, nourrissant rancoeur et déception. 

     Eros (pulsion de vie) et Thanatos (pulsion de mort) étant liées, la tristesse, le désintérêt ou la colère se révèlent alors parfois versants d'une même médaille: le verso visible, dont le recto apparent jusque-là était l'amour.

     C'est en ce sens que l'accompagnement thérapeutique permettrait d'exprimer, puis de relier ces émotions, pour pouvoir accéder ensuite à l'indulgence et l'empathie tant envers soi-même qu'envers l'autre, dans cette re-co-naissance mutuelle de ses vulnérabilités et de ses ressources.

   Tout ce qui peut traduire une souffrance dans le couple, conduisant à souhaiter réaliser cette démarche de rencontrer un psychologue sera abordé au rythme du sujet

   C'est le couple qui créerait un tempo qui lui correspondrait. Des vécus préférant parfois restés tus, il conviendra de les entendre dans leurs présences silencieuses, en creux.

   Le travail thérapeutique permettrait aussi de comprendre et de potentiellement déjouer la manière dont les histoires familiales respectives se sont rencontrées, venant parfois s'inviter dans le présent du couple, créant son cortège d'incompréhension, d'agacement, de non-dits et de désaccords, faisant craindre jusqu'au désamour.

      En ce sens, les difficultés relationnelles présentes seront abordées, tout en les éclairant à l'aune du passé, étant en partie aux prises avec lui. 

      Bien souvent, on "transfère", "projette" en partie sur l'être aimé une potentielle image parentale.

    Au décours des crises de couple liées aux différentes étapes de la vie (en accéléré: réalisation professionnelle, construction d'une famille: naissance, départ des enfants du domicile familial, retraite), ce lien est modulé, parfois mis à mal, devant se réorganiser, se révéler mutatif pour perdurer.

      S'actualise et se revit alors souvent dans le lien de couple quelque chose qui a déjà pu se jouer dans le lien à ses parents.

       Ce qui a sans doute fait dire à René Kaës: "Toute affiliation se fonde sur les failles de la filiation".

       Déjouer en rejouant, ce qui n'a pas pu se jouer dans de bonnes conditions enfant, serait une des clé de la thérapie. Faire et défaire, ce qui a été tricoté dans l'enfance, et qui nécessite d'être détricoté adulte, devient une nécessité tant pour le "moi" individuel, que pour le "moi couple".

     Le lien de couple, tant soutenant que potentiellement aliénant dans ses antagonismes potentiels, nous raconte toujours quelque chose de son histoire singulière.

     Par exemple, une relation fusionnelle aux parents, voire symbiotique, pourrait conduire l'enfant devenu adulte, à une "peur de l'engagement", dont le pendant caché pourrait se révéler une peur de l'abandon.

  Poussée à son paroxysme, cette reviviscence du lien fusionnel dans le couple pourrait potentiellement conduire par exemple à des relations adultérines, impulsées par le besoin parfois conscient, d'autres fois inconscient, de se désaliéner, de se "défaire" d'un vécu d'emprise ou d'infantilisation, ce dernier s'étant réactualisé, transféré, dans le présent.

     La relation à un autre "alter" adulte tiers -adultère- , permettant potentiellement -illusoirement- d'avoir le sentiment de reprendre confiance en soi, de se sortir du vécu d'être un enfant (dépendant d'un autre).

     Cela serait une visée inconsciente signant douloureusement tant la tentative, que son achoppement, ne pouvant se dégager d'un passé agissant en sourdine. Cela peut également raconter quelque chose d'une actualisation de mouvements davantage oedipiens, dans une tentative de narration en attente de transformation.

    D'autre part, parfois la jalousie s'invite sur la scène du couple, le manque de confiance en l'autre signant davantage parfois la présence d'un manque de confiance en soi, né bien souvent durant l'enfance. Bien que le conjoint ou la conjointe puisse se révéler fiable.

     Ou encore l'un des deux partenaires ne peut s'empêcher de mentir, tant peut-être pour rester fidèle à une image idéalisée de lui -vectorisée parfois par des attentes parentales dès sa plus tendre enfance- que pour se libérer d'un vécu interprété comme de l'emprise, dans une tentative désespérée de se construire un jardin intérieur. 

    Aujourd'hui, et bien souvent dans le cadre de thérapie individuelle, nombre de patients viennent rencontrer un thérapeute avec un questionnement de cet ordre: "suis-je confronté(e) à un(e) pervers(e) narcissique dans mon couple?" ou même "pensez-vous que je sois un(e) pervers(e) narcissique?".  

  Ou encore les deux membres du couple explicitant que les thérapeutes rencontrés respectivement dans le cadre de ces thérapies individuelles, leur affirment que "le pervers narcissique c'est l'autre".

    Aussi, de manière réactionnelle, l'angoisse et la culpabilité qui en découlent, empêchent bien souvent les sujets de rentrer d'emblée dans un travail de pensée et de relecture de leur histoire, tout étant pétrifié, gelé à l'intérieur de soi, par ces mots terriblement impactant.

  Cette notion a été très largement démocratisée, vulgarisée à notre époque, faisant résonner une condamnation sans appel. 

   Pourtant les sujets font appel, et cela ouvre une voie de compréhension au décours de la thérapie de couple lorsque la rencontre a lieu, racontant comment les mouvements en torsion vécus et subis dans l'enfance peuvent viendraient potentiellement bien malgré eux les agir et les traverser.

     Ainsi ces mouvements peuvent potentiellement enfin s'apaiser, s'effacer une fois identifiés, tant dans le couple, que dans la reprise dans le lien de soi à soi, laissant libre cours à un sentiment de subjectivité nouvelle.

     La compréhension et le partage d'affects permettraient d'atténuer l'impact traumatique des liens vécus au sein de son histoire, tout en restant connecté à la légitimité de sa colère-révolte, en lui offrant une autre voie d'élaboration, un autre destin maturatif.

     Faire co-exister, tenir "ensemble" des mouvements passant parfois de l'amour à la haine, et réciproquement; de l'empathie à la colère, en les pacifiant et en les intriquant d'une manière tempérée, est une gageure salvatrice, en accompagnant les sujets dans les avatars de ce parcours.

     Finalement il s'agirait en partie, comme dans le "syndrome de Lima" -inverse du "syndrome de Stockholm"- de retrouver l'empathie envers son soi-enfant, représenté par les deux protagonistes du couple dans le présent.

     En identifiant ces visiteurs du passé, le sujet pourrait tendre vers des retrouvailles, celles liées à son histoire familiale et individuelle, incluant l'authentification de leur interaction; et celles concrètes, liées au couple. 

      La visée thérapeutique de la thérapie de couple se concrétiserait ainsi à travers une compréhension de l'impact des traces laissées par des figures tutélaires, ouvrant sur des réaménagements psychiques, mobilisant au décours des échanges une nouvelle dynamique au sein du couple.

 

Magali Roux à Tresserve

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Magali Roux

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